C’est
au milieu des années 80 que l’on commence
à
parler, en Union Soviétique d’un nouveau projet de
réacteur de type Tokamak. Ce
dispositif permettant de reproduire la fusion constituait un support
d’étude à
la pointe de la technologie grâce à son plasma
confiné dans un très petit
espace soumis à un champ magnétique puissant.
•
Phase de conception: En Avril 1988
débute la phase de conception appelée CDA. Cette
phase
avait pour but de faire
la synthèse des résultats des
différents
programmes existants pour les
intégrer
à ITER. Le CDA se termina en décembre 1990.
•
Phase
d’ingénierie:
En juillet 1992, au États-Unis, les quatre membres signent
un accord qui lance
la phase d’ingénierie (EDA) et doit durer dix ans.
En 1998 cette phase se
termine comme prévue.
•
Phase
d’ingénierie (bis): Suite au départ des
États-Unis pour des raisons internes
les trois autres pays orientent leurs efforts vers la conception
d’une
installation ayant un coût et des objectifs plus
réduits. Une nouvelle EDA
s’établie pour le projet et se termine en 2001.
• Phase
de
coordination des activités techniques (CTA): Cette phase
avait pour but de
maintenir l’intégrité du projet, de
préparer les procédures nécessaires
à la
construction et à l’exploitation en commun
d’ITER, et de fournir un support
technique aux représentants des partenaires
chargés des négociation sur le
site. Cette phase s’achève en 2002.
•
Un
an plus tard
les États-Unis et la Chine rejoignent les
négociation qui aboutissent sur le
choix d’un site (Cadarache[1])
mais aussi sur la définition des conditions de financement
de la construction
et sur les contours juridiques de la future entité
légale qui est en charge de
la réalisation et de l’exploitation
d’ITER.
[1] Le développement d’ITER se fera sur le sol français, dans la localité de Cadarache, en région PACA. Cela permettra un considérable essor économique, car le projet entier est une source d’emplois autant variés que multiples.