III. Les
Difficultés à surmonter
A. Le problème des
matériaux
Comme on l’a vu plus
haut dans cette
présentation du projet ITER, le réacteur
à fusion
nucléaire utilise la réaction dite «
Deutérium tritium » pour créer de
l’énergie… Or cette réaction
nécessite la fabrication à grande
échelle de
Tritium, un matériau que l’on ne trouve pas
naturellement
sur Terre. Il résulte déjà de cela
deux
problèmes majeurs :
1.
Le tritium
Il y a quelques temps, on pensait que si le
réacteur à fusion nucléaire
répondait aux
attentes de ses concepteurs, et que la fabrication d’un grand
nombre de ces engins est réalisée, il serait
alors
également nécessaire de construire des usines de
fabrication de tritium, élevant ainsi un peu plus les
dépenses déjà astronomiques du projet.
Mais comme
on l’a vu plus haut, finalement le tritium sera
fabriqué
in situ à partir du lithium, ce qui n’occasionnera
pas une
élévation des coûts.
2.
Les armes
Mais surtout, il risque d’y avoir sur Terre une
prolifération très importante du
tritium… Or il
faut savoir que ce matériau est nécessaire
à la
fabrication des bombes thermonucléaires, appelées
plus
couramment « bombes H ». Et bien que le tritium ne
soit pas
du tout utilisé de la même façon dans
une bombe que
dans un réacteur, on peut néanmoins craindre une
forte
prolifération des armes nucléaires.
encyclopédie
Hachette 2002
Ainsi on constate que sur le plan politique, ITER est une source de
conflit. En effet, les armes de destruction massives sont un sujet
déjà fortement actuel suite aux
évènements
ces dernières années.
Le graphique ci-dessous nous montre que déjà en
l’an 2000, les armes nucléaires étaient
fortement
présentes dans plusieurs grandes puissances du globe, et
ceci
pourrait empirer avec une création en masse de tritium.
Il
faut savoir que le terme de tête correspond aux armes
proprement
dites, tandis que les vecteurs sont les bombardiers, missiles et sous
marins porteurs d’une charge nucléaire.